Cela faisait des mois que Nicolas Sarkozy menait un lobbying intense auprès de certains membres de l'UEFA, le président aurait même reçu en secret Michel Platini début janvier. D'ailleurs le président était à Genève aujourd'hui accompagné de Rama Yade, de Zinedine Zidane, un soutien de prestige, mais aussi de Jean-Pierre Escalettes, Frédéric Thiriez et Jacques Lambert (pour le côté technique).
Selon le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, le dossier français était un dossier "sans risque, sans clinquant, sans arrsogance". Nicolas Sarkozy a d'ailleurs insisté sur la qualité des infrastructures françaises et la garantie que la compétition se déroulera en toute sécurité.
Du côté finances, Bercy a promis de débloquer une enveloppe de 150 millions d'euros pour aider à la construction et la rénovation des stades qui accueilleront l'Euro 2016. François Fillon a également annoncé un investissement de 1,7 milliard d'euros basé sur le principe d'un partenariat public-privé.
Le dossier italien avait été jugé très négativement par la commission d'évaluation de l'UEFA : stades à l'abandon et une faible volonté politique (le gouvernement ne semble pas emballé par cette idée).
A l'inverse les turcs avaient fait de gros efforts : six contructions et trois rénovations et 920 millions d'euros proposés par le premier ministre turc. De plus, confier l'organisation de cette compétition à la Turquie aurait été un symbole politique fort (la Turquie est candidate à l'UE depuis des années). Par contre, la Turquie était handicapée par des problèmes intérieurs (sécurité dans les stades et transport).
Rappelons tout de même que la France a déjà organisé l'Euro 84 et la Coupe du Monde 98, l'Italie l'Euro 80 et la Coupe du Monde 90 mais que les Turcs n'ont jamais organisé ce type d'évènements.
Auteur : Maxime
Version mobile / Version web
©2006-2022 Webchercheurs.com | Droits Réservés | Mentions légales